Pourquoi tant de souffrances et des pauvres ici et ailleurs ? Qui est responsables de nos malheurs ? Sans nul doute, il s'agit de l'homme dit blanc. Pour nous en rendre compte un recul historique est indispensable afin d'éclairer notre pensée.
L'homme occidental contrairement à l'homme oriental ou austral est arrivé à mettre en place un système planétaire dont lui seul est le dominant et tous les autres les dominés. C'est lui qui fixe toutes les règles selon son humeurs et ses intérêts. Ses intérêts priment. Le resultat d'une telle entreprise est la destruction, si on n' y prend pas garde, de notre planète.
Aujourd'hui, il est plus qu' impérieux de trouver des solutions durables pour sortir notre planète du chaos écologique dans lequel elle est plongée. Il s'agit aussi de mobiliser toutes les énergies planétaires comme si nous étions tous responsables de la destruction de la terre. Certainement, l'heure n'est plus au jugement. Certes. Mais, comment mobiliser les efforts de tous si nous ne comprenons pas comment nous en sommes arrivés là ?
Pour la petite histoire J.J. Rousseau dans son ouvrage, Principe du contrat social, nous fournit des éléments de réponses. En effet, il explique qu'au début de l'humanité, qui correspond à l'état de nature, l'homme vivait en harmonie avec la nature. Et, il vivait heureux. Un jour, un imposteur s'est présenté devant les gens assez faibles pour le croire et leur déclara " ceci est à moi" . C'est l'origine de la propriété privée. Il devenait propriétaire des terres et de tous les biens qui s'y trouvaient, les hommes y compris. Ces derniers devenus ses sujets lui devaient soumission, obéissance, taxes et impôts. C'est l'état de société. L'homme perdit son bonheur. C'est le début d'une chaîne de malheurs pour la majorité d'entre nous.
L'imposteur-spoliateur, devenu propriétaire et reconnu comme tel, imposa des lois pour le protéger et mit toute l'armée et la police à son service pour arrêter toute tentative de remise en cause de son autorité et de sa propriété. Les tribunaux devaient juger en sa faveur. Rousseau dira "les lois sont faites pour les fripouilles". Les sujets devenaient des machines de production des biens du chef ROI ou Seigneur. Il a le droit de vie ou de mort sur les autres. C'est ce que K. Marx appellera "l'exploitation de l'homme par l'homme". C'est la naissance de l'esclavagisme. L'homme fut privé de tous ses droits et liberté sauf celui de respirer, une bête de somme dont la seule mission est de travailler, toujours travailler. Et, quand les Indiens ne pouvaient accomplir la tâche, il n'hésita pas à aller chercher de robustes hommes en Afrique pour un voyage sans retour vers les Amériques. La satisfaction tirée de cette exploitation par le despote devenu impérialiste est totale. Car le bénéfice dépasse toute estimation. Le Nègre, sa femme, leurs enfants nés et à naître sont propriétés exclusives du maître.
Dans les sociétés beaucoup plus anciennes comme la Grèce antique, les archéologues ont retrouvé les traces de l'existence des esclaves, plusieurs siècles avant J. Christ. Nous ne citerons pas les Hébreux en Egypte tant qu' aucune de leurs traces ne seront trouvées par les archéologues. Dans tous les cas, partout l'homme est dans les fers au profit de son propriétaire dont la seule motivation est d'accumuler des biens. L' impérialiste devenait cupide.
Dans sa cupidité, il a détruit en lui ce qu'il y avait de précieux en l'homme: L'énergie d'amour. Il a réduit les autres en producteurs. Lui affectant un salaire minimum pour des besoins minima. Partout où l'impérialiste est passé, il a modifié les rapports que l'humanité avait avec la nature. Il a soumis la nature à ses caprices devenant maître et possesseur selon les mots de F. Bacon. Il faut à tous prix transformer la nature peu importe sa forme finale. La dominer. Le but est claire. Amasser, encore amasser les trésors de la terre. Devenir riche. La richesse à ses yeux confère la puissance. La puissance à son tour confère le bonheur. Le bonheur. Pour y arriver, la fin justifie les moyens. Pour faire de l'Allemagne-Europe une grande nation, Hitler n'hésita pas à massacrer les juifs pour leur soutirer toutes leurs richesses. C'était, pensait-il le moyen le plus efficace. Dans la vision du cupide, l'argent passe avant l'homme. Or, en faisant du mal à l'homme, on fait du mal à la nature, à l'environnement car l'homme est une partie de la nature.
Dans la vision orientale de l'homme, il est une partie de la nature. Pour n'avoir pas compris cette verité, le cupide occidental a tout détruit autour de lui et loin de lui. La forêt de la cuvette congolaise va disparaître. L'Amazonie connaît le même sort. C'est la puissance de la vision utilitariste qui gouverne le monde. Tout doit rapporter. Dans les années 70, la France a besoin de la main d'oeuvre africaine, il faut aller les chercher. Les années 2000, plus besoin de la main d'oeuvre, l'homme africain devient l'immigré qu'il faut traquer comme un méchant lion au milieu des loups. Lors de la première et la deuxième guerre mondiale, il a fallu mobiliser des milliers d'africains pour sauver la métropole contre l'Allemagne,l'ennemie. Aujourd'hui, au nom de l'amitié franco-allemande soutenue par l'union européenne, Sarkozy fait surveiller les frontières européennes contre des africains, ennemis. L'histoire a t-elle un sens ? Les autres ne sont importants que s'il a besoin d'eux.
C'est une vision égoïste qui caractérise l'impérialiste devenu colonialiste. Au centre il y a lui. Tout ce qui est meilleur est à lui. C'est tout le sens des missions civilisatrices nommées la colonisation. Il a reçu de la nature le don, le droit et le devoir de civiliser tous les autres peuples de la terre. C'est l'égoïsme poussé à l'extrême, proche de la folie. Manger, s'habiller, parler, penser, agir, réagir.... comme lui. Pas d'alternative possible. Soit on assimile la civilisation, soit on reste sauvage. Sauvage ! Personne ne veut rester sauvage au risque d'être rejeté. Quel malheur! Le sauvage est compris comme celui qui ne fait pas comme l'homme dit blanc. A cet exercice, les Africains mieux que les Asiatique ont assimilé la léçon. Ils n'ont rien compris mais tout appris et tout pris. En agissant de la sorte, l'Africain a perdu ce qui le caractérisait: sa personalité. Il est devenu cet homme à la "peau noire masque blanc". Il a perdu ses repères et se perd. Pour tout dire, il est perdu. En Afrique, parler la langue de Molière avec ses enfants en ville comme au village est un signe de prestige. Des milliers d'enfants grandissent ainsi sans connaître une seule langue africaine. C'est le complexe, signe extérieur de l'idiotie.
Si l'Asiatique, au contraire, a tout compris de l'homme blanc, sans rien perdre de lui même, il a tout pris. C'est ce qui fait sa force aujourd'hui. Ce n'est pas étonnant que le 21e siècle soit celui de la Chine. Les voilà partis pour recolonialiser l'Afrique. Arracher ce que les occidentaux preservaient pour les années futures.
Le comble est poussé encore plus loin, presqu'à l'extrême quand il a s'agit de définir le degré d'intelligence par la couleur de la peau. Quelle misère! Plus un homme est blanc, plus il est intelligent. Aujourd'hui, diable! il y a encore des millions d'imbéciles qui pensent comme cela. Ces hommes à l'esprit non évolué ont détruit l'équilibre de la planète. Ceux qui croient à l'existence des races en dehors de la race humaine, ces racistes, pour qui l'Afrique est trop riche pour les africains. Ils ont trouvé en face des gens assez cons qui blanchissent leur peau pour être beaux. Oh misérables!
L'homme occidental accumule les richesses de la terre pour lui seul. Ce qui appartenait à tous, pour la survie de toute l'humanité est devenu la propriété de quelques uns. En effet, 90 % de la richesse du monde est propriété exclusive des 10 % d'habitants de la terre. 95 % parmi eux vivent en Occident. Pendant ce temps, un enfant meurt de malnutrition toutes les 5 minutes dans le monde. Une indifférence choquante. Ces riches et fiers de l'être à eux seuls peuvent résoudre le problème de la pauvreté dans le monde. Au lieu de cela, ils accumulent sans cesse pour faire de leurs enfants des héritiers "heureux". Encore une vision trop occidental du bonheur. Un bonheur insolent. Comment expliquer le nombre très élevé de suicidés, stressés, angoissés, névrosés et autres formes de maladies de même nature en Occident si le bonheur était lié à la possession des biens ?
Aujourd'hui comme hier, rien n'a changé. Copenhague n'a rien changé. Les pollueurs continuent de polluer. Les despotes continuent de nous exploiter à la même allure qu'au 20e siècle. Mais cette fois, nous sommes producteurs et consommateurs. Consommateurs. Il a réussi à faire de nous de gros consommateurs. La formule est très simple. Il nous donne l'impression que nous pouvons aussi vivre à peu près comme lui: acheter une voiture, une maison etc. La différence, est que, c'est lui qui nous octroie les crédits bancaires. Le capitaliste fixe ses taux à sa convenance. Il est presque sûr que nous ne pourrons pas du tout y arriver de telle sorte qu'il a toujours les moyens de tout récupérer. Il a des huissiers pour cela. De nos jours, des milliers de ménages sont tout simplement en faillite. Pour les ménages qui malgré tout ont l'illusion de s'en sortir, c'est au prix de toute leur vie. Un ménage pauvre qui accède à la propriété ne sera propriétaire de son logement qu'au bout de trente ou quarante ans soit entre 60 et 70 ans pour le monsieur et 50 à 60 ans pour la pauvre femme. On a passé toute sa vie à travailler pour le despote devenu banquier comme sous l'esclavagisme et le colonialisme. Quelqu'un disait, nous sommes toujours liés mais les chaînes sont en or, c'est toujours les chaînes. Comment il peut en être autrement ?
Les pauvres que nous sommes n'avons pas de porte de salut. Nous sommes ceux que le système suce jusqu'à n'être plus que des simples épaves. Il n' y aplus de doute, nous travaillerons pour les capitalistes jusqu'à épuisement, 67 d'abord, 77 ans ensuite et 87 ans.
Qui a dit que l'esclavage avait été abolie ? Quelle que soit sa forme l'esclavage existe toujours. L'homme noir n'était plus dans les champs de canne-à-sucre. Son propriétaire lui a dit "tu peux t'en aller" par ce qu'au fond la canne-à-sucre était remplacé par la betterave pour la fabrication du sucre. Cette nouvelle culture n'exigeait plus une main d'oeuvre abondante. Contrairement à ce qu'on nous fait croire, Le capitaliste n'était pas devenu bon comme par miracle au point de libérer les noirs, ses noirs. Mais, c'est grâce à la betterave que les noirs sont devenus libres. D'ailleurs, de quelle liberté parlons nous ? Où pouvait -il aller travailler ? Il ne devait retourner que dans les champs. C'était là, leur place. Et Obama? Me diriez-vous. Ce cas m'échappe. Mais, il n'échappe pas aux gros industriels et pétroliers de la planète qui ont la main mise sur sa sécurité défaillante. Et, si tout était calculé.
Oui, l'Occidental est calculateur. C'est un homme intéressé. Il est attiré par le gain, le profit même s'il faut détruire la planète pour cela. C'est dans la nature de son mode de développement. En plus, il appelle ça développement, un système qui detruit des milliers de vie par jour et que les dirigeants africains betement ont érrigé comme modèle. Un modèle qui a montré ses limites et a atteint son apogée dans la destruction. Un modèle que l'homme ne peut plus contrôler, c'est le cas du nucléaire. Comment faire avancer le désarmement nucléaire ?
Personne ne se préoccupe de cette question et pourtant le nucléaire pourrait être responsable des désastres au-delà du contrôle des êtres humains. L'homme est devenu dangereux pour lui-même à cause des effets qui résultent des activités humaines.
Il n y a pas de doute sur le fait que le despote de Rousseau qui a survécu à la première et la deuxième guerre mondiale, l'héritier des négriers qui ont bâti leurs fortunes sur le sang et la sueur des millions d'africains du 12e siècle à nos jours, celui qui n'hésite pas de spolier et d'exproprier des millions de ménages pauvres dans le monde et qui malgré tout est malheureux, est seul responsable de la destruction de l'environnement qui explique chaque année des milliers d'éco-réfugiés.
Aujourd'hui, il veut imposer aux ménages pauvres de payer la taxe carbonne. Comble d'injustice! Tant que c'est lui qui fera des lois, elles seront toujours en sa faveur.
Oh malheureux que je suis, où sont les révolutionnaires ? Excusez, ils ont tous été tués. Par qui ? Me demanderez.-vous ? Mais, c'est le même quand il s'appelle mondialiste aux intérêts économiques ramiffiés, il fait et refait les résultats des élections présidentielles en Afrique.