Je ne vendrai pas mon Congo à deux sous
Et me complaire à dire "Qu'ils sont fous.
Je n'ai pas quitté mon Congo pour motif de pauvreté
Mais, je vis en France en liberté.
Qu'ils nous redonnent notre terre
Au lieu de nous condamner à nous taire.
Mon là-bàs et mon ici
s'entremelent dans mes soucis
Où je suis, le yaourt n'est pas un luxe
Et le croissant, une recompense.
Mon plaisir est d'écrire
Mais souvent, j'aime lire.
Ici, je suis un immigré
C'est mieux qu'un torturé.
Ils sont de de la haute classe
Et moi, presque rien, nulle place.
Ici, ma galère
N'est pas prôche de la misère.
Qu'ils me donnent ma liberté
Je revivrai ma pauvreté
Heureux
Plus heureux qu'eux
Libre de crier
Aussi d'écrire avec l'encrier
Pauvre
Mais libre.
Monsieurs les Présidents d'afrique, j'exige en plus de la pauvreté
L'égalité et la liberté
Pour mon anniversaire
Et, je dirai peut être merci à vos mers.
« Nous prétendons désormais vivre et mourir égaux
Comme nous sommes nés : nous voulons l’égalité réelle ou la mort
[] Peuple ( congolais, africain ), ouvre les yeux :
Reconnais et proclame avec nous la République des Egaux. »