Okombi, un cobra repéré dans la zone de Ouenzé, avoue publiquement qu’ils (les cobras) ont tué beaucoup de civiles dans le Pool, en les prenant pour des potentiels Ninjas (un Témoignage recueilli par Gervais Mboumba, militant des droits de l’homme gabonais).
Mises à part les morts que Sassou Nguesso et ses cobras, sa milices privée, ont occasionnées pendant son coup d’État en 1997, lequel coup d’état transformé en rébellion. En recevant de l’aide militaire de l’armée Angolaise, les supplétifs de la DST : l’armée de la garde présidentielle de Mobutu, des génocidaires Rwandais qui sont toujours cachés au nord du Congo Brazzaville y compris l’armée Tchadienne, Sassou a tué plus de 15.000 civiles dans la région du Pool, après que les ninjas du révérend Pasteur Toumi ait mis en déroute, des contingents des soldats de Sassou sous les commandes du colonel Tsourou et du général Mokoki.
Après avoir tué les 530 jeunes qui revenaient de leur refuge à Kinshasa après la guerre, Sassou a fait plus de 15.000 tués comptables à sa milice ethnique appelée les cobras, en association avec l’armée tribale composée des généraux de son village, d’ailleurs, les seuls généraux que compte l’armée congolaise.
Aujourd’hui, plusieurs cobras qui ont participé aux massacres dans le Pool, commencent à en avoir marre, parce qu’ils ne comprennent pas pourquoi avoir tué des civiles dans le Pool.
L’un d’eux au nom d’Okombi, relate les faits très choquants. Il a même peur de parler devant les micros et les cameras, car il craint pour sa vie de manière qu’il ne soit pas kidnappé par les hommes de Sassou. Ce jeune à demi-fou, car le sang humain sûrement l’a transformé, il éprouve cependant un vif regret d’avoir tué deux filles à bout portant, après les avoir violées dans une broussaille près de Kinkala.
Dans son récit, il avoue qu’il regrettait jusqu’aujourd’hui, pourquoi cette guerre du Pool et pourquoi les avait tuées. L’un d’eux avoue également qu’après que les militaires cobras de Sassou aient été tués au combat dans une embuscade tendue par les Ninjas du Pasteur Tumi, l’armée et le chef d’État major et le chef des opérations militaires de cette époque avaient jugé bon de procurer de la drogue à tous les cobras. Lorsque la nouvelle a circulé que les leurs avaient trouvé la mort au combat, et, chemin faisant pour éviter que les jeunes soient démotivés et démoralisés, chacun d’eux avaient reçu des chefs militaires, un kilo de drogue en entrant dans la région du Pool. C’est à cette occasion que le génocide dans le Pool s’est réalisé. Okombi affirme qu’ils tuaient par plaisir, à cause de la forte drogue prise avant les patrouilles.
Comme l’affirme bien ce jeune repéré dans la zone de Ouenzé, il avoue qu’ils ont tué beaucoup de civiles, en les prenant pour des potentiels Ninjas. Effectivement, poursuit-il, lorsque l’adjudant de compagnie de son groupe a entendu des coups de feu, alors que ces coups partaient d’un lieu avoisinant tenu par d’autres cobras, ils ont été amenés sous l’ordre de leur chef de tirer sur tout ce qui bouge. À cette occasion, Ils tuaient des civiles toute les nuits, dès qu’ils arrivent dans un village dans la région du Pool. Il n’y avait ni journaliste, encore moins une organisation non gouvernementale.
Il y’a quelque chose très curieuse, selon les dires de ce cobra, que pendant qu’on parlait des enquêtes, une ONG a pourtant vu des cadavres quelque jours après de leur arrivée, mais ces gens avaient peur de faire leur boulot, mais, cette ONG dont 3 membres n’ont pas été capables de donner la vraie version.
Aujourd’hui, plus de 10 ans, raconte-t-il, j’ai toujours mal pour ce que Sassou a fait. Il n’est pas un congolais, car, je souffre toujours pour tout ce qu’on a fait à d’autres congolais, renchérit-il.
Alors ! Pour les Congolais, ce que l’on sait, c’est que la communauté internationale est comme d’habitude, une communauté cynique en soutenant des voyous drogués comme Sassou Nguesso.
C’est ici qu’il faut lancer un appel à tous les congolais de bien vouloir méditer sur cet article.
Okombi est bien vivant, c’est une personne à protéger de manière que ce jeune devenu adulte, car, il a 38 ans aujourd’hui, il est là dans le quartier Ouenzé. Demi-fou, demi-assagi, le grand mal c’est bien Sassou que certains congolais légers admirent parce qu’ayant reçu de l’argent et des avantages matériels en se clouant le bec.
C’est qui est cocasse, c’est que certains militaires originaires de la région du Pool connaissent bien Okombi et le voient bien dans Brazzaville. Il va souvent à l’église et, sûrement que le pasteur a déjà récolté un aveu sérieux de la part d’Okombi.
Combien de cobras ne sont-ils pas prêts à faire des aveux similaires ? On attend.
Le sang humain est sacré. L’histoire des deux filles que le groupe d’Okombi le cobra a tuées gratuitement, après les avoir violées, n’est que le point visible de l’iceberg. L’on sait que Sassou a fait des milliers de crimes dans le Pool et que beaucoup des ONG occidentales savent bien.
Révélation recueillie par,Gervais Mboumba, militant des droits de l’homme, le 18/12/2011
Publié par SUKISSA, le 11/05/2013
Source : http://www.gabonlibre.com