LES MENAGES REDUITES :
Si l'on tient compte de l'ensemble des ménages de Bacongo, 15,6%* sont des ménages mono-parentaux. Les ménages composés des deux personnes, c'est-à-dire, des couples sans enfants représentent 14,9%. Les ménages composés d'un couple avec 1 enfant, 13,2%; couples avec deux enfants, 11,2%. Couples avec trois enfants, 10%; couples avec quatre enfants 9,7%. Couples avec cinq enfants, 8,1%. Couples avec six enfant, 7,4%. Couples avec sept enfants, 3,7%. Et enfin, les couples avec huit ou plus de huit enfants représentent 6,2%. Dans les ménages de la dernière classe, la charge socio-économique est élevée.
Il reste à préciser que certains enfants présents dans certains ménages ne sont pas les enfants biologiques des couples. Il s'agit dans beaucoup des cas, d'un phénomène très généralisé, le confiage des enfants, qui consiste à confier les plus petits de la famille au membre de la famille le mieux placé économiquement.
Toutefois, la taille moyenne des ménages de Bacongo enquêtés est de 4,8 personnes par ménage. Cette taille est inférieure comparée à celle de Brazzaville estimée à 5,7 personnes par ménage (R.P.S.A./O.C., 1998)*.
Dans tous les cas, parmi les éléments explicatifs, il y a l'évolution des comportements nuptiaux et au contexte de crise socio-économique en vigueur qui pousse certains chefs des ménages à adopter un comportement anti-nataliste qui se traduit par la baisse des naissances. Nous n'excluons pas les effets de l'urbanisation et ceux de la scolarisation des femmes dans la baisse de la taille des ménages à Bacongo. Il est donc intéressant d'analyser l'influence de chaque item dans le contexte spécifique de ce quartier.
* Cette enquête date de 1998.
* R.P.S.A./O.C.: Réseau de Recherche sur les politiques Sociales en Afrique de l'Ouest et du Centre