Question absurde, dénuée de sens ou question sensée qui mériterait de s'y pencher ? Plus d'une fois, nous avons entendu des gens de notre entourage nous dire comment ils étaient heureux ou malheureux. Car, être heureux ou malheureux ne veut pas exprimer la même chose. On dira volontier à la mort d'un être qui nous est important, je suis malheureux. Mais, si cet être a été à l'origine de notre malheur directement ou indirectement, on ne sera pas forcement malheureux.
Par ailleurs, à la naissance d'un enfant attendu, les parents seront certainement heureux. Mais cet évenement peut être catastrophique si cet enfant n'a été ni désiré ni souhaité par ses parents.
On peut comprendre donc qu' un même événement peut selon les circonstances faire le bonheur ou le malheur d'une personne ou d'un groupe de personnes.
Dans cette condition, être malheureux ou heureux devient relatif et au gré des circonstances. Ainsi, on peut être heureux le matin et malheureux le soir ou vis-versa.
On en vient à la question centrale, qu'est ce que le bonheur ? Pour simplifier les choses, on peut poser la question autrement, qu'est ce qui rendrait une personne heureuse ?
Selon la lumière des écritures bibliques, Dieu créa l'homme et se rendit compte qu'il était malheureux. Il fit une femme
pour lui afin qu'il soit heureux.
On peut considérer qu' un "homme qui trouve une femme, trouve le bonheur". A une condition, il faut qu'elle sache rendre cet homme heureux tout en étant heureuse de l'avoir rencontré. Il est donc indispensable que la femme soit heureuse afin de communiquer se bonheur à son époux car, une femme heureuse fait le bonheur de son mari. De la même façon, une femme malheureuse, malgré sa bonne volonté ne peut rien donner de positif à son époux.
La question toute bête qu'un homme censé peut se poser est la suivante: ma femme est elle heureuse de m'avoir comme époux ?
Le deuxième élement est la présence d'un enfant désiré au sein du couple. L'enfant est donc le signe visible de l'amour trouvé. A condition que cet enfant soit heureux de les avoir comme parents. Des enfants heureux font le bonheur des parents. Des enfants malheureux feront le malheur de leurs parents. Mes enfants sont-ils heureux de m'avoir comme père ? Suis-je un papa paumé ? Regrettent-ils de m'avoir ou de me voir ?
Le troisième élement est le travail. Le travail est ce qui contribue à l'épanouissement d'un homme. Je ne parle pas du travail avilisant. Mais du travail qui permet à l'homme de se réaliser, celui qui respecte les conditions sociales et psychologiques de l'homme. Lebonheur, c'est faire le faire que l'on aime. Je ne parle pas du salaire ou de la rénumération, mais tout simplement du travail que l'on a choisi non par contrainte mais pas choix de vie. Et même si ce n'est pas le cas, on peut apprendre à aimer le travail qu'on fait.
Le dernier élement qui est à la base du bonheur d'un homme est sa capacité à mettre sa famille à l'abri. Une maison est la garantie que sa famille est protégée contre toutes formes d'intempérie. Je ne parle pas de location mais, d'être maître et possesseur de sa terre et de sa maison car la maison est la meilleur sécurité du bonheur de sa femme, de ses enfants mais aussi pour soi même.
Ces quatre élements sont donc déterminants pour le bonheur car, ils contibuent à la sécurité matérielle et spirituelle d'une manière certaine d'une famille. Et la famille est le ciment du bonheur d'un homme. Le reste n'est que superflux.
En definitive, le bonheur est lié à la satisfaction tirée de l'accomplissement deses devoirs: devoirs envres son épouse, envers ses enfants, envers la société et en dernier lieu, envers soi-même. L'homme est donc l'acteur du bonheur de la famille et s femme une sorte d'aide.