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  • : AFRIQUE-PAUVRETE-AVENIR
  • : Ce blog traite des causes endogènes et exogènes liées à la pauvreté de l'Afrique. Il fait par ailleurs un pont entre l'Afrique et la France: la françafrique.
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21 décembre 2014 7 21 /12 /décembre /2014 11:04

Photob 001L'Afrique  est un gigantesque reservoir de matières premières, un grand marché de plus d'un milliard d'habitants et pourtant elle est peu productrice. D'ici l'an 2050, ce continent comptera plus de deux millards d'habitants. A vrai dire, il y aura plus de Nigerians sur terre que des Américains. Or, des Nigerians sont majoritairement pauvres comparés aux Américains. On peut on conclure d'emblée que la pauvreté a des beaux jours devant elle. Ce qui complique la chose, c'est qu' il y a plus de 60 milliards d'investissements étrangers. Les grandes entreprises sont presqu' entre les mains des étrangers: d'abord la France et maintenant la Chine. 

Ce continent compte plus de 65% de population  jeune; ces jeunes qui malgré tout prennent certaines responsabiltés politiques pour assumer leur destin. Ils ont chassé Wade  et Compaoré au pouvoir, ces oligarques qui geraient leurs pays comme si c'étaient leurs familles. Mais, le continent est peins des gens de leur espèce.

Les opportunités présentent en Afrique se transformeront-elles en création d'emplois? Encore, il faut que les dirigeants du continent évoluent mentalement afin de faire la vraie politique, celle qui investie dans les générations futures faute de quoi, des milliers des bras valides et des cerveaux des jeunes africains prendront de plus en plus le chemin de l'exil économique au profit d'autres continents. 

Aujourd'ui, dans un contexte de mondialisation, 7 jeunes sur 10 possedent un portable alors que 3 maisons sur 10 seulement ont un branchement électrique dans des centres urbains. Cette forte exposition à la mondialisation des informations permet aux jeunes africains d'en savoir un peu plus sur le retard du continent mais aussi  savoir qui sont les responsables de la pauvreté dont-ils sont les premières victimes.  Mais par dessus tout, il s"agit pour ces jeunes potentiellement pauvres d'étudier les mecanismes les plus efficaces afin de renverser tous les pouvoirs qui  rendent les pauvres plus pauvres.

Doit-on se ressigner dans sa condition de pauvre quand on  vit dans un pays producteur du petrole? Une chose est sure plus de 70% de la population africaine est scolarisée. Or être scolarisé, c'est être armé. Le tout est de savoir sur qui doit -on brandir l'arme. Certainement plus sur les exclavagistes et colonialistes.  Bien au contraire, les responsables qui profitent de la situation chaotique du continent restent à bien d'égard les dirigeants africains. Ces hommes politiques, loin de mettre en place des vraies politiques qui prônent la justice sociale? Ils ont erigé un système qui capte l'argent du peuple pour le cacher dans  des paradis fiscaux.

Pour l'Afrique, il s'agit dorenavant, d'inventer un avenir où  la jeunesse ne doit plus laisser les hommes politiques faire ce qu'ils veulent. De toutes les façons, ils ne font rien pour la jeunesse. Dans ces conditions, il faut plus que des révolutionnaires de la taille de Che. Y'a t -il des Che ?

A quoi pensez-vous à l'instant? A une action militaire du type coup d'Etat?  Pensez-vous que je sois devenu si petit esprit au point de faire l'apologie de la violence?

Qu'on se détrompe. Le développpement de l'Afrique dépend avant tout de l'apropriation par les clans de leurs terres volées par les Etats modernes composés d'une minorités des oligarques éthnitisés. Ces politiques ont bradé les terres et les matières premières qu'elles renferment. En echange, ils ont remplis leurs poches des billets de banques sans que le peuple ne voit la couleur de cette richesse. Les hommes au pouvoir, gèrent les richesses de l'Afrique à leur guise au lieu de les transformer en richesses redistribuées directement ou indirectement au peuple. 

Il est donc temps de comprendre que la Terre ne doit plus appartenir à l'Etat. Les clans ont l'obligation de récupérer toutes les terres que l'Etat s'est apropriée. Si donc les clans recupèrent leurs terres, ils prendront directement possession de toutes les richesses du sol et du sous sol. Dès cet instant, faisant usage de la loi de la redistribution naturelle des richesses du plus grand au plus petit.qu'anime chaque clan, le peuple,verra son niveau de vie augmenté. 

Vous avez compris que la terre est le premier bien d'une communanté. Et si cette terre contient des richesses comme le petrole, l'uranium...elles reviennent de droit au clan propriétaire de cette terre.

Quel est donc le role de l'Etat dans ce contexte?  Il a le devoir de protéger les individus et leurs biens. Il joue aussi le rôle de médiateur entre les clans et les investisseurs internationaux. L'Etat  incite les clans propriétaires à investir dans les infrastructures utliles pour les pays.  En échange, l'Etat prélève les impôts et autres taxes. Il a donc tout à gagner car, il a moins de charges en rendant la terre aux ayants droits. Dans ce contexte, aucun clan n'est privilégié car, chacun devenant autonome avec ses terres à développer. On assistera ainsi à une société d'entrepreneurs où les initiatives privées seront la règles de vie.

Je n'ai pas la prétention ici d'annoncer une nouvelle théorie du développement du continent. Je m'inspire tout simplement de la société africaine traditionnelle. Dans cette société, aucune personne n'était dépourvue de tout, comme dans nos sociétés actuelles où l'Etat est devenu maitre et possesseur des terres. Or qui dit l'Etat, dit les hommes au pouvoir. Ils sont donc devenus une caste qui a le droit sur toutes les terres et les richesses qu'elles contiennent en dépouillant les clans, donc le peuple.

Partout les clans, les peuples doivent récupérer ce qui leur revient de droit, leurs terres entre les mains des carapaces, égoistes devenus millionnaires sur un bien qui ne leur appartient nullement si non par une magouille des textes fonciers; Donc pour exemple, les Vilis de Pointe-Noire en République du Congo, doivent par tous les moyens reprendre le contrôle de leur petrole. Cest une question de survie sinon, ils disparaitront dans un avenir très proche. Je parle de la disparition qui fait qu'un peuple qui n'a plus rien, ne compte plus. C'est vraiment un scandale inqualifiable de constater que les Vilis  s'appauvrissent chaque jour un peu plus pendant ce temps, Oyo, la ville située à plus de 1000km s'enrichit de plus en plus avec les revenus tirés du petrole  des Vilis de Pointe-Noire. Et les exemples de ce genre, on peut en trouver par millier. Est- ce que l'Etat congolais va-t-il indemniser les Vilis pour le vol de leur petrole?

Je reviens à ma première interrogation, qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu?  Tout ce que nous savons c'est que le bon Dieu a donné la terre aux clans. Mais les clans ont subi l'expropriation de leurs terres par l'Etat, un groupuscule devenu propriétaire de toutes les terres de chaque pays et de ce fait, ils sont devenus excessivement riches au détriment des clans, d'où la paupérisation sans fin des populations africaines.

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3 juillet 2012 2 03 /07 /juillet /2012 16:19

Photob 001Question absurde, dénuée de sens  ou question sensée qui mériterait de s'y pencher ? Plus d'une fois, nous avons entendu des gens de notre entourage nous dire comment ils étaient heureux ou malheureux. Car, être heureux ou malheureux ne veut pas exprimer la même chose. On dira volontier à la mort d'un être qui nous est important, je suis malheureux. Mais, si cet être a été à l'origine de notre malheur directement ou indirectement, on ne sera pas forcement malheureux.

Par ailleurs, à la naissance d'un enfant attendu, les parents seront certainement heureux. Mais cet évenement peut être catastrophique si cet enfant n'a été ni désiré ni souhaité par ses parents. 

On peut comprendre donc qu' un même événement peut selon les circonstances faire le bonheur ou le malheur d'une personne ou d'un groupe de personnes.

 

Dans cette condition, être malheureux ou heureux   devient relatif et au gré des circonstances. Ainsi, on peut être heureux le matin et malheureux le soir ou vis-versa.

 

On en vient à la question centrale, qu'est ce que le bonheur ? Pour simplifier les choses, on peut poser la question autrement, qu'est ce qui rendrait une personne heureuse ?

 

Selon la lumière des écritures bibliques, Dieu créa l'homme et se rendit compte qu'il était malheureux. Il fit une femme

pour lui afin qu'il soit heureux.

On peut considérer qu' un "homme qui trouve une femme, trouve le bonheur". A une condition, il faut qu'elle sache rendre cet homme heureux tout en étant heureuse de l'avoir rencontré. Il est donc indispensable que la femme soit  heureuse afin de communiquer se bonheur à son époux car, une femme heureuse fait le bonheur de son mari. De la même façon, une femme malheureuse, malgré sa bonne volonté ne peut rien donner de positif à son époux. 

La question toute bête qu'un homme censé peut se poser est la suivante: ma femme est elle heureuse de m'avoir comme époux ?

 

Le deuxième élement est la présence d'un enfant désiré au sein du couple.  L'enfant est donc le signe visible dePhoto-567.jpg l'amour trouvé. A condition que cet enfant soit heureux de les avoir comme parents. Des enfants heureux font le bonheur des parents. Des enfants malheureux feront le malheur de leurs parents. Mes enfants sont-ils heureux de m'avoir comme père ? Suis-je un papa paumé ? Regrettent-ils de m'avoir ou de me voir ?

 

Le troisième élement est  le travail. Le travail est ce qui contribue à l'épanouissement d'un homme. Je ne parle pas du travail avilisant. Mais du travail qui permet à l'homme de se réaliser, celui qui respecte les  conditions sociales et psychologiques de l'homme. Lebonheur, c'est faire le faire que l'on aime. Je ne parle pas du salaire ou de la rénumération, mais tout simplement du travail que l'on a choisi non par contrainte mais pas choix de vie. Et même si ce n'est pas le cas, on peut apprendre à aimer le travail qu'on fait.

 

Le dernier élement qui est à la base du bonheur d'un homme est sa capacité à mettre sa famille à l'abri. Une maison est la garantie que sa famille est protégée contre toutes formes d'intempérie. Je ne parle pas de location mais, d'être maître et possesseur de sa terre et de sa maison car la maison est la meilleur sécurité du bonheur de sa femme, de ses enfants mais aussi pour soi même.

 

Ces quatre élements sont donc déterminants pour le bonheur  car, ils contibuent à la sécurité matérielle et spirituelle d'une manière certaine d'une famille. Et la famille est le ciment du bonheur d'un homme. Le reste n'est que superflux.

 

En definitive, le bonheur est lié à la satisfaction tirée de l'accomplissement deses devoirs: devoirs envres son épouse, envers ses enfants, envers la société et en dernier lieu, envers soi-même. L'homme est donc l'acteur du bonheur de la famille et s femme une sorte d'aide.      

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1 août 2011 1 01 /08 /août /2011 16:48

Photob 001Être malheureuse peut se comprendre comme une non satisfaction relative à une situation, une espérance déçue. Il est humain d'avoir des attentes, des projets qui laissent à espérer, des amours qu'on voudrait éternelles. C'est une situation normale d'avoir des rêves même en amour. On rêve  rencontrer le prince charmant qui remplirait le petit coeur de tendresse, d'affection et d'amour. Mais, le lendemain, sinon pour celles qui ont la chance, quelques années après, on se retrouve avec un démon, un monstre, un menteur qualifié. Cet homme chargé, on ne sait par qui, de répandre le malheur parmi les femmes de la terre. Ainsi, toutes les femmes qui ont vécu ce traumatisme, nous diront que tous les hommes sont pareils, donc des menteurs. 

 

La question ne se pose plus quand à savoir le ou les responsables des malheurs des femmes. La réponses toute simple est le mensonge des hommes d'après elles.  Posons nous légitimement la question de savoir pourquoi les hommes mentent-ils à leurs femmes ?

 

Après  maintes discutions avec des femmes mariées ou non mariées : célibataires, divorcées ou séparées, j'en suis arrivé à la conclusion suivante : 70 pour cent d'entre elles ont souffert ou souffrent ou s'attendent à souffrir du mensonge d'un homme ou des hommes. Il est clairement établi que le mensonge est la cause de tout leur malheur.

 

Pourquoi donc les hommes mentent-ils aux femmes ? je ne parle  pas seulement du mensonge qui consisterait pour celui-ci d'avoir des relations extra conjugales. Je parle bien sûr de tous types de mensonges susceptibles de rendre une femme malheureuse.  

 

Pour répondre à cette question, il serait intéressant de revenir sur ce que cherche les femmes et qui les conduit inéluctablement au désastre.

 

La question que j'ai posée aux femmes est la suivante : quels sont selon vous les critères d'un bon mari ? Autrement dit,  que cherchez vous auprès d'un homme ? Qu'elles sont vos attentes ?

 

La liste des réponses est longue et confuse parfois. Cela ne m'a pas empêché de retenir entre autres:

- un homme beau

- un homme riche

- un homme élégant

- un homme compréhensif

- un homme  attentionné

- un homme complice

- un homme qui sache me rendre heureuse au lit

- un homme musclé, un sportif

- un homme intelligent

- un homme qui aime mes parents

- un homme ouvert et tolérant

- un homme fidèle

- un homme protecteur

- etc 

 

La liste fut si longue. Mais presque toutes les femmes consultées étaient unanimes sur les critères cités. Les moins exigeantes d'entre elles ont retenu au moins cinq critères indispensables même très indispensable pour qu'un homme soit un bon époux.k1797690

 

Interrogeons- nous est -ce possible qu'un homme possède toutes ces qualités demandées par les femmes ? Cet homme irréprochable du pied à la tête, du cerveau à l'esprit existe-t-il vraiment ?

A moins que cet homme soit un dieu ou un héros grec, il est évident que le commun des hommes sur terre n'est pas pourvu de toutes ces qualités. 

 

Comment font-ils en face d'une femmes très ou trop exigeante sur ces critères ?

Neuf hommes sur dix font du mieux qu'ils peuvent pour se fabriquer un masque qu'ils se donnent ensuite la peine de porter au moins le temps de la conquête. Ils s'inventent une personnalité pleine de capacités et de talents. Ils s'inventent un coeur débordant d'amour et d'attention prêt à charmer même les anges. Il s'invente des diplômes, des parents, de nationalité, de carrières, de curriculum vitae bref, il devient celui que la femme veut qu'il soit.

 

Une fois la femme séduite, l'homme s'installe dans la vie de celle-ci. Elle se croit la plus heureuse des femmes au monde. Mais, cela ne dure qu'un temps car l'homme ne peut pas rester surhumain trop longtemps. On le sait, le naturel est plus fort que l'artificiel. Ainsi, avec le temps, le masque finit par tomber. L'ange que la femme avait cru rencontrer n'était qu'un homme comme tous les autres. Ces défauts longtemps masqués par des qualités qu'il s'était approprié reprennent leur droit. C'est le temps des désillusions, le temps des espérances déçues. Le réel a gagné comme d'habitude. Les critères, les meilleurs possibles dont cet homme était détenteur sont repartis d'où il les avait loués.

 

La déception est telle que des milliers des femmes se sentent trahies. Nombreuses ne se remettent pas de ces mésaventures. Leurs coeurs brisés précipitent leur décadence. Ainsi, le malheur s'installe dans leur vie comme toutes les autres  femmes malheureuses qui  avaient cru trouver la perle rare. Photo-023.jpg

 

Ces femmes désabusées, pour tout dire, ne sont pas victimes des hommes. Elles sont victimes de leurs illusions.  Elles ignorent tout de la nature humaine et se perdent à la recherche d'un mec parfait. Mais, les femmes sensées le savent, trois critères c'est le maximum qu'on peut demander chez  un mec. Dans cette condition, cet homme  ne se sentira pas dans la nécessité de porter le masque et de jouer la comédie de la conquête. Il sera naturel en harmonie avec ses qualités de naissance et ses défauts de la vie. Puisqu'une telle femme n'attend pas la perfection de sa part, l'homme n'a pas d'effort surhumain à fournir, donc, il n'a pas des mensonges à servir à la femme.Dans ce cas, comme, il n'a pas assez d'occasions de mentir, le mensonges n'a lieu que lorsqu'il y a non respect aux engagements de départ,  il est presque possible qu'une telle femme  ne soit pas trahie. Et on n'est presque certain qu'une telle femme sera heureuse.

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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 13:25

 

 

Photob 001En définitive, les causes endogènes et exogènes des maux divers et variés qui accablent les Africains ont attiré mon attention car ils peuvent avoir une même origine qui se rapporte à la spoliation de leur l’identité. J’ai évité d’en faire un travail considérable puisque ce n’est pas l’objet de cette étude. Reste une remarque : cette analyse permet de comprendre que le mal africain est bien profond et c’est en profondeur qu’il faut chercher à le résoudre, au moins un peu. Trouver des réponses superficielles, isolées et discontinues comme cela a toujours été le cas enfonce davantage ce continent. Aujourd’hui, le problème est plus ardu et il se pose en termes de modèle de développement culturellement identifiable, ayant localement un sens. Pour y arriver, un travail énorme doit être effectué dans l’être lui-même. La réponse est en effet dans l’être africain lui-même, dans son essence, détruit au contact de la violence extrême, faite de spoliation, d’expropriation, d’humiliation, et d’actes déshumanisants. Mais le plus grave, c’est l’effacement de son identité que les Occidentaux ont produit sur l’Africain, depuis près de six siècles. L’identité, c’est ce qui caractérise l’homme, le distingue des autres, sa spécificité, ce qui le particularise. En perdant son identité, l’Africain a perdu son monde tel qu’il devait être. Il a besoin de se retrouver, se définir, se rencontrer, se réapproprier son monde et ses représentations. Il a besoin de récupérer sa culture, ses dieux, son âme, son être, sa spiritualité, en un mot son identité. Cela passe par un retour dans le passé : revenir quelque peu sur nos pas, par une sorte de révolution mentale, une reconquête de notre mémoire afin de nous rebaptiser. Cela est possible et réalisable. L’objectif est de permettre à l’Africain de tracer sa propre voie avec ses propres outils. Ceci n’est pas un acte de lâcheté, bien au contraire ; il s’agit d’un acte de courage qui mettra un terme à toutes sortes de fuites en avant.

Il faut dire que c’est grâce aux « Lumières » que la Révolution française a été possible. C’est aussi grâce à elle que les Droits de l’homme ont été proclamés. Les Lumières ont libéré l’être et la pensée occidentale. Elles sont à l’origine du mouvement intellectuel, culturel et scientifique aux multiples manifestations connues sous le nom de Lumières. Le mot est souvent utilisé dans la littérature historique comme synonyme de XVIIIe siècle européen. La libération de la mémoire de l’Africain a grandement besoin des lumières de la raison, celle qui jaillira de l’intérieur de son être.

L’Afrique a connu le passage de l’âge de la pierre taillée à l’âge de la pierre polie. L’Afrique a connu l’écriture notamment avec le tubing chez les Berbères, avec les différents systèmes d’écriture, éthiopienne, avec le système hiéroglyphique égyptien qui est l’ancêtre de l’alphabet protosinaïtique et proto-cananéen et l’alphabet phénicien ancêtre de l’alphabet latin. Elle a connu l’éclosion de systèmes philosophiques complexes. Mais, l’Afrique n’a pas connu les Lumières. Si donc, les Lumières n’ont pas encore traversé ce continent, il n’est pas absurde de situer l’Afrique actuelle dans ce qui ressemblerait au Moyen-Age européen, dans ses aspects les plus sombres caractérisés par l'obscurantisme, le despotisme, la haine, la sorcellerie, les croyances qui réfutent la réflexion et la science et l’affirmation des ethnies. Il n'est pas étonnant que l'obscurité dans la pensée liée à son identité effacée se traduise par la pauvreté spirituelle et, par réciprocité mathématique par la pauvreté dans tous les actes de la vie.

Il faut une révolution culturelle africaine pour sauver l’Africain de son « écartement douloureux entre la civilisation des Blancs à laquelle elle s’acclimate mal, et les débris méconnaissables de la sienne propre.»1 Cette situation explique que l’Afrique cherche dans l’angoisse des repères à partir desquels se définir. Ces deux postulations contraires placent l’Afrique et l’Africain dans une sorte d’impasse.

Pour tout dire, la Négritude2 avait posé les jalons susceptibles de conduire l’Africain à son développement intégral mais, les peuples n’avaient pas suivi car ce mouvement fut trop intellectuel donc loin de la foule africaine. Aujourd’hui, il s’agit de se hisser à la hauteur technologique et sociopolitique des Occidentaux /Asiatiques et s’imprégner de leurs cultures tout en demeurant profondément enraciné dans la culture africaine pour que les Occidentaux reconnaissent la part d’humanité de l’Africain et ne s’emploient pas à le façonner à leur propre image sans que soit, un seul instant, prise en compte l’identité de l’Africain.  De cet examen sortira un homme positif et décomplexé assumant son passé tel qu’il est et en harmonie avec le monde tel qu’il est, mais aussi comme acteur et responsable des actes politiques, économiques, sociaux, constructeur, en définitive, d’humanité accomplie.  

1 Ngoïe-Ngalla D. (2)

 

2 Mouvement littéraire des années 50 basé sur la culture et la spiritualité des Noirs

 

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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 13:16

 

 

 

Photob 001III-3-4 : POIDS DES MODELES POLITIQUES IMPORTES

Les Africains ont perdu toute notion de gouvernance de type africain. Dans plusieurs pays, la Constitution est tout simplement identique à celle des pays européens, sans en avoir la culture quant à sa lecture et surtout son applicabilité. L’absence d’une constitution solide laisse aux gouvernants la liberté d’enfreindre la loi. D’autres hommes politiques africains l’ont tout simplement taillée à leur mesure. Or, les gouvernants qui n’ont et ne peuvent avoir d’autre intérêt que celui d’être justes, doivent désirer des lois fixes et permanentes, dont personne ne doit s’écarter. Dans le cas contraire, c’est le règne de l’arbitraire.

Il faut dire que les hommes politiques du continent n’avaient pas beaucoup de choix, du fait de leur culture politique occidentalisée. Les pères des indépendances, au début, optèrent pour le non-aligné avant de se rendre à l’évidence qu’ils n’en avaient pas les moyens en raison des structures économiques extraverties qui les menaient droit au mur. Par conséquent, il leur restait la possibilité de choisir entre le modèle socialo-communiste par le biais du marxisme et le modèle capitaliste-libéral. A vrai dire, la pression de la guerre froide les poussa tantôt vers les uns, tantôt vers les autres pour y trouver protection. On se rappelle que ce schéma est le même que celui appliqué par les abolitionnistes qui, sous prétexte de protéger les souverains africains contre les esclavagistes, les obligeaient à signer des accords avec eux. Ainsi, les Koongos du Congo-Brazzaville devenus communistes, se méfieront longtemps des Koongos du Congo-Kinshasa, devenus capitalistes. Ce fut l’époque d’une sorte de rideau de fer.1 Dans l’un comme dans l’autre cas, l’aliénation était totale.

Mais le communisme, par exemple, était–il compatible en Afrique ? Marx estimait que la révolution anticapitaliste n’aurait de succès qu’avec les conditions du capitalisme développé (qu’il l’imaginait se produire d’abord en Europe), sur la base de ses contradictions : baisse du taux de profit, concentration de la propriété, crises de la surproduction, paupérisation extrême... Quand le capitalisme crée une classe de salariés destinée à devenir majoritaire aux intérêts contradictoires avec ceux de la bourgeoisie, ceux-ci deviennent les agents de la transformation sociale, et la révolution communiste doit donc être « le mouvement spontané de l’immense majorité dans l’intérêt de l’immense majorité.» Or, et je l’ai déjà souligné, la propriété individuelle n’a jamais existé chez l’Africain jusqu’à la période des indépendances. Ce qui rendait le marxisme inapproprié. Mais, comme il faut l’appliquer à tout prix, les nouveaux dirigeants vont créer les bourgeois de toutes pièces car le prolétaire est connu : c’est le peuple. Le bourgeois, propriétaire de machines qu’il faut nationaliser sera l’Occidental considéré comme exploiteur de la masse. Ce qui justifiera la chasse des Occidentaux après les indépendances.

Chez les capitalistes, il manque des capitaux. Il faut les chercher, mais où les trouver quand on sait que l’Africain, n’était ni accumulateur ni riche pour jouer le jeu du capitaliste ? Là encore, les Occidentaux seront désignés comme capitalistes.

C’est dans cette hypocrisie politique, loin de toute base d’identification de la masse, que les dirigeants africains vont gérer le continent au moment de la transition colonialisme-françafrique. Mais ces politiques seront peu à peu délaissées avec le retour des Occidentaux au profit des modèles conçus et contrôlés par eux. Trente ans plus tard, l’Afrique se paupérise. C’est le moment choisi par les politiques de se rendre compte qu’en Occident, il y a un système, moins agressif pour accéder au pouvoir : la démocratie.

Durant les années 1990, presque tous les pays d’Afrique francophone importent la démocratie, un autre système politique, mais moins agressif, ce qui fera dire à Jacques Chirac « la démocratie est un luxe pour l'Afrique ». Cette déclaration suscita des réactions proches de la révolte. Aujourd'hui, avec le recul du temps, cette déclaration choque-t-elle encore ? Une chose est vraie, les réactions sont moins vives, vu la première petite expérience de ce système politique dans le continent.

 En effet, l'Afrique démocratique a su lier démocratie et ‘’homocratie’’. Si la démocratie est un système dans lequel le peuple souverain lègue sa propre volonté  à un homme pour un temps défini, l'homocratie2 est le pouvoir d'un homme qui gouverne par la puissance de la françafrique tout en faisant croire qu’il jouit de la légitimité du peuple.

La démocratie est–elle viable dans le contexte actuel de crises en Afrique ? La souveraineté d’un citoyen peut-elle résister en milieu de pauvreté ?

Comment le peuple souverain, dont  la préoccupation majeure est la satisfaction des besoins alimentaires, peut-il garder sa liberté de penser et de voter ?

Dans de multiples cas observés,  les électeurs ont vendu leur voix pour un ou deux euros chez ceux-là mêmes qui se sont servis dans les caisses de l’Etat pour financer l’achat de leurs voix. Ainsi, le choix politique devient une sorte d'épreuve : manger ou ne pas manger. C'est toute la démocratie qui se retrouve piégée. D'où la question initiale, la démocratie en Afrique est -elle un luxe ? La pauvreté fait-elle bon ménage avec la démocratie ? Un peuple affamé peut-il réfléchir en toute liberté sans qu'en même temps ‘’le ventre’’ ne s'immisce dans l'affaire ? Neuf fois sur dix, le peuple qui a faim vendra sa capacité d'homme libre, quitte à donner sa voix au diable. La Bible nous relate l'histoire du frère de Jacob, Esaü3 qui lui céda son droit d’aînesse pour un « plat de lentilles».

Pour qu'une vraie démocratie prenne place en Afrique, il faut résoudre le problème de la pauvreté faute de quoi les voix des pauvres seront toujours monnayées. L'homocrate le sait et n'hésitera jamais à recourir aux pauvres pour remporter des élections. Dans certains cas, lui seul décide s’il faut ou non organiser les élections. En tout état de cause, ces chefs d’Etat ont le soutien sans faille de la françafrique.

CAS DE LA COTE D’IVOIRE

Depuis une dizaine d'années, Laurent Gbagbo dirige  la Côte-d'Ivoire sans en passer par les élections. On sait que ces multiples stratégies de report d'élections, avaient plongé ce pays dans une guerre civile faisant des milliers de morts. Le chef de la rébellion, Guillaume Soro,  finira par intégrer le gouvernement, au rang de premier ministre. Le tandem ainsi constitué prendra le pays en otage. Laurent Gbagbo le sait, il n'a plus d'ennemis armés en face de lui, étant donné que l'ancien rebelle en a eu pour son ventre.4 Les deux faux ennemis aujourd'hui sont prêts à tout braver. Sans la moindre honte, ils ont mis fin à ce qui pouvait être le retour de la démocratie dans ce pays de plus de 20 millions d'habitants.  La Côte-d'Ivoire va-t-elle replonger dans le désarroi ? Une chose est certaine : le refus de la démocratisation ouvre les voies à toutes les formes de terreur. Déjà, les manifestations sont marquées par de nombreux incidents.

Une semaine après la dissolution du gouvernement et de la Commission électorale indépendante ivoirienne, l'une des manifestations lancées par l'opposition contre le président Laurent Gbagbo a été pour la première fois suivie de morts, au moins cinq à Gagnoa (Centre-Ouest). Pour Guillaume Soro, chargé de former un nouveau gouvernement, la priorité est de séduire et corrompre, sans nul doute par des billets de banque, quelques membres de l'opposition afin qu'ils intègrent le gouvernement. C'est la forme la plus élevée de « la politique du ventre.» Les discussions sont en cours. Et le peuple dans tout cela ? Environ un millier de manifestants, certains munis de gourdins et de cailloux, ont entamé une marche aux cris : « On ne veut pas Gbagbo.» Le secrétaire général de l'O.N.U.5 Ban Ki-moon, est préoccupé par la situation politique et par les affrontements en Côte-d'Ivoire et appelle au calme.

Et pour autant les élections restent le moyen le plus sûr pour un peuple de choisir ses dirigeants. Les élections sont le ciment de la démocratie. La démocratie par définition est le pouvoir du peuple par le peuple et pour le peuple. Ainsi compris, le peuple est le garant de la nation. Il choisit par le moyen d’élections libres et transparentes de confier la gouvernance de la cité à celle ou à celui  qu'il estime le mieux placé pour garantir  la paix. Rousseau parle même d'un Contrat social structurant des relations de pouvoir équilibré, partagé dirigeants avec le peuple. Alors, pourquoi les dirigeants africains ne sont-ils pas à l’aise et ont-ils peur de subir le suffrage du peuple ? Comment peut-on prétendre gouverner au nom  du peuple tout en se méfiant de lui ?

Pour répondre à cette question, il est intéressant d’étudier le rapport que l’Africain pré-occidental avait avec le pouvoir. En Afrique, le chef de clan restait chef à vie. Son autorité ne souffrait aucune contestation car elle venait des Anciens. Tant que le roi avait leur faveur, il jouissait du pouvoir à vie. Le pouvoir confère l’autorité et tous les droits. En revanche, le roi perdait le pouvoir, si les ancêtres se détournaient de lui. Dans ce cas, le chef déchu tombait sous le coup de la malédiction, comme dans le récit du roi Saul, roi des Hébreux6. Ce mysticisme autour du pouvoir fonctionne encore dans l’Afrique actuelle.

Mais, en Afrique, il y a une autre spécificité liée au pouvoir : le président de la République incarne aussi la puissance et la domination de son clan et de son ethnie sur les autres. Et comme les rapports sont souvent tendus entre ethnies, la pression y est très forte, totale même au nom de la défense du groupe ou d’un meilleur service du groupe.

Les deux schémas sont les suivants : se maintenir au pouvoir par la volonté et la puissance de la françafrique, ou s’y accrocher pour le prestige que confère le pouvoir à soi et au groupe.

Dans les deux cas, on obéit au même schéma traditionnel : incruster dans les consciences l’idée d’un pouvoir à vie.

Restait à tirer la conclusion, à savoir que la démocratie n'est pas un exercice aisé. Par conséquent, ces politichiens7 se convertissent à la démocratie pour jouer au démocrate doux comme un agneau et dans cette comédie, ils voient le moyen d'accéder au pouvoir, car malgré tout, il y a des ‘’cons’’ pas assez avisés qui croient en la race de ces politichiens. Alors une fois au pouvoir, la nature ayant horreur du vide, la tyrannie qui les caractérise reprend le dessus et le démon est obligé de sortir de sa cachette.  Lorsque le peuple s’en rend compte, il est déjà trop tard.

L'Histoire nous enseigne qu'en Afrique, plus qu’ailleurs, le chemin qui mène au pouvoir est pavé du sang de nombreux innocents. Les Africains devraient se rendre à l'évidence que les démocrates sont une espèce très rare sur le continent. Ces hommes-là ne sont pas des politiciens, quel que soit le sens qu'on donne à ce mot. Le mot politique est trop élevé pour eux. Aux Africains de se méfier des ennemis du peuple et autres amis de la françafrique incapables de dessiner un modèle économique pour l’Afrique. 





 

1 Le président Tsombé du Congo kinshassa, expulsera des centaines des personnes originaires du Congo Brazzaville

 

2 Néologisme

 

3 Genèse 25, 29-34. p 55

 

4  La politique du ventre de  J-F. Bayard

 

5 Organisation des Nations-Unies

 

6 Bible, premier livre de Samuel 15, 10-23

 

7 Néologisme : politicien indigne

 

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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 13:14

III-3-2 : LES REPUBIQUES DES ETHNIES

Photob 001Depuis la colonisation, on constate avec amertume, que plus de la moitié des guerres en Afrique sont d’origine ethnique, car les relations interethniques ne sont pas soudées à l’intérieur des territoires. Les Koongos, par exemple, ont toujours rêvé de reconstituer leur royaume. Ils gardent entre eux des bons rapports, mais où qu’ils soient, ailleurs comme à l’intérieur des Républiques nouvelles, le sentiment du vivre ensemble avec d’autres ethnies ne subsiste presque pas. Ce sentiment d’hostilité est également ressenti par d’autres ethnies à l’égard des Koongos. De fait, les pays africains dans leur forme actuelle ne sont pas faits pour devenir des Nations étant donné qu’ils concentrent en leur sein des peuples trop différents, et qui voudraient le rester ; « les divisions, l'ethnicité… empêchent l'émergence des nations.»2A l’origine du désordre, il y a l’acte de Berlin de 1885 qui regroupa des ensembles sociaux liés par des rapports d’hostilité dans un même territoire. Par ailleurs, l’absence de l’Etat dans ces pays complique encore la situation. Il est important de souligner que les grandes Nations européennes étaient à l’origine formées de communautés ethniques différentes par leurs cultures et diverses par leurs niveaux d’organisation. Mais ces ethnies ont fondu en un tout vivant au bout d’un cheminement long et difficile soit ? la volonté manifeste de vivre ensemble soit encore ? par la force des l’Etats. En Afrique, les ethnies ont été contraintes, de cohabiter sur un même territoire. Tant que l’Européen était là, cela semblait tenir, par la terreur bien sûr. Dans ce rôle, les nouveaux dirigeants échouent. Ainsi, chaque ethnie, pour mieux être servie, lutte-t-elle pour placer quelqu’un des siens plus haut. Et le dirigeant dans ces conditions-là, est tout simplement l’otage de son ethnie car incapable de s’élever au-dessus de son groupe primaire. Cette atmosphère s’épaissit d’autant plus que l’espace à partager, la ville, reproduit à l’identique les espaces ruraux ethniques. De la ville européenne, on passe à la ville-ethnicité. Il faut souligner que par principe la ville européenne est née suite au développement économique. En Afrique, la ville n’est pas consécutive au développement économique, ce qui fait d’elle un espace de loisir permanent. En lui conférant cette dimension, la ville devient tout simplement un poids.

 

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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 13:09

 

 

III-3-1 : POIDS CULTUREL

 

Photob 001Après plus de cinq siècles de domination et d’effacement identitaire, le Koongo ou mieux l’Africain doit faire face au premier défi, celui de se définir après une longue série d’aliénations. Mais, comment se défaire  d’une identité que le colonisateur et les missionnaires de la civilisation    ont mis des siècles à bâtir dans du cerveau de l’Africain ?

Faute de moyens et de courage, l’Africain s’est lancé dans le nouveau monde sans son identité, sans créer son monde propre où se retrouver, tout simplement. Il va manger, s'habiller, parler, penser, agir, réagir.... comme l’ex maître. Pas d'alternative possible. Soit, on assimile la civilisation, soit, on reste sauvage. Sauvage ! Personne ne veut rester sauvage ! Quel malheur ! Le sauvage est compris comme celui qui ne fait pas comme l'Européen. A cet exercice d’imitation, les Africains mieux que les Asiatiques ont assimilé la leçon. Ils n'ont rien compris, mais tout appris et  tout pris. En agissant de la sorte, l'Africain a perdu ce qui le caractérisait : son identité. Il est devenu cet homme à la « peau noire masque blanc. »1 Il a perdu ses repères et se perd. Pour tout dire, il est perdu. En Afrique, parler la langue de Molière avec ses enfants en ville comme au village est un signe de prestige. Des milliers d'enfants grandissent ainsi sans connaître une seule langue africaine. C'est le complexe, signe extérieur de l'idiotie. Cette pauvreté mentale à elle seule expliquerait d’autres formes de pauvreté.

L'Asiatique, au contraire, a tout compris des Occidentaux, sans rien perdre de lui-même, il a tout pris. C'est ce qui fait sa force aujourd'hui. Ce n'est pas étonnant que le XXIe siècle soit celui de la Chine. Les voilà partis pour ré-colonialiser l'Afrique. Arracher à ce continent les miettes qui échappent aux Occidentaux.

Le dernier point, qui n’est pas moins important, est celui du rapport de l’Africain au travail. Pour des milliers d’Africains, le ‘’logiciel’’ mental n’a jamais changé, en dépit de tout. L’Africain au sortir de l’esclavage et de la colonisation pendant laquelle il était sujet aux corvées, avait retrouvé ses réflexes de production et de consommation de la période post-occidentale c’est-à-dire qu’il ne travaille pas pour s’enrichir. Car la vraie richesse qui compte dans ces sociétés ce n’est pas l’argent, contrairement à tout ce qu’on peut penser, mais les enfants. Ici, les enfants ne sont pas une ‘’charge’’ mais, une chance. Ce qui n’est pas une négation du travail. Mais, le travail n’est acceptable que dans la limite de la subsistance. L’Africain ne travaille que pour vivre. Il n’est nullement question de vivre pour travailler. Il s’agit d’un travail de subsistance, car l’Africain dans son être même n’est pas accumulateur. Tant qu’il était dans un système traditionnel où la nature était pourvoyeuse de bien, la vie se déroulait à peu près bien. Or, une fois de plus, on se retrouve dans un système qui a tout fait pour attirer les jeunes vers la ville. Et, la ville nouvelle (celle héritée par des Africains) ne distribue pas le travail. De toute façon, même quand il y a des postes à pourvoir, les collaborateurs de la françafrique les confient en priorité aux membres de l’ethnie : ce qui exclut tous les autres et remet la question ethnique au centre du débat. Or la présence des ethnies revendiquées en tant que telles est une menace réelle qui pèse sur l’identité nationale dans la mesure où au lieu de fusionner et se fondre dans la Nation, elles s’excluent et donnent naissance aux républiques des ethnies.

 

 

 

 

 

III-3 -3 : POIDS DES VILLES

 

La ville, contrairement à la campagne, était un espace à deux visages : le centre ville où vivaient les Européens et leurs principaux auxiliaires indigènes et, séparés, des nombreux quartiers en voie d’aménagement pour recevoir les vagues de nouveaux urbains. Ils venaient en ville soit, pour travailler chez les Occidentaux, soit, pour continuer leurs études. Une fois en ville, ils y restaient à vie même après la fin des études. En ce sens, « l’école a été au cours des dernières décennies un des vecteurs les plus efficaces de l’urbanisation, quel que soit le niveau considéré de la hiérarchie urbaine.»3 Ils devenaient des demandeurs d’emplois. Les colons étaient les seuls pourvoyeurs d’emplois. La ville ne tenait que grâce à eux. Le salaire gagné finance l’acquisition d’une parcelle qui constitue le préalable à la construction populaire dans les villes africaines parfois sans permis de construire, ni architecte. La maison une fois achevée devient un ‘’centre d’accueil’’ pour des ‘’frères et sœurs’’ restés à la campagne. Chacun imitera le même schéma qui à moyen terme conduit à la croissance spontanée de la ville.

Quand les Africains accèdent à l’indépendance, les Européens quittent l’Afrique. Le premier acte que les dirigeants africains posent est de s’installer au centre ville dans des logements laissés par les Occidentaux. Ce fut un prestige qui les distingua de la masse. Ces ‘’nouveaux Européens’’ héritent du centre ville aménagé par les colons pour eux-mêmes. Mais, à l’extérieur du centre ville, aucun aménagement n’a été prévu pour recevoir des milliers des nouveaux urbains attirés par la ville. Ils continueront à s’entasser dans des espaces inachevés qui n’ont de la ville que le nom, un tas de constructions misérables. Il faut le dire, les nouveaux hommes au pouvoir n’ont pas de code de gestion de la ville ou des villes. Là encore, la ville est une invention européenne. Elle fonctionne et tient en place selon un certains nombre de codes que le colonialiste n’avait pas communiqués à l’Africain. Ils seront incapables de développer les politiques des villes qui puissent satisfaire aux attentes des populations. L’inaction conduira à l’explosion urbaine avec tous les problèmes que cela implique.

On peut se demander si l’Afrique pour son développement avait besoin des villes dans leur forme actuelle ? Comme nous l’avons souligné plus haut, l’Africain dépendait essentiellement de l’économie de la cueillette. Et l’absence de cette forme d’économie en ville modifie son rapport au monde.

Au fur et à mesure que la ville se développait, elle attirait de plus en plus de monde. Des nouveaux besoins liés à la croissance de celle-ci ne sont plus satisfaits soit, par ignorance, soit, par manque de moyens. Aucune politique d’intervention ou de planification ne risque plus d’être possible. La ville va tout simplement se développer en se désorganisant. Par ailleurs, l’évolution de la démographie des nouvelles villes va dépasser toutes les estimations. D’où par réflexe, comme pour résister, l’Africain ‘’ruralise’’ l’urbain. C’est peut-être la fin de la ville au sens qu’on donne à ce mot. Par incapacité de s’adapter à ce que l’Européen avait créé pour lui, l’Africain s’approprie la ville en la modifiant jusqu’à ce qu’elle s’adapte. Ainsi, dans la ville africaine cohabitent deux visages : la ville centrale, européenne, autour de laquelle s’accroche la ville africaine.

Dans la première, vivent des Africains « blanchis » qui vivent à l’européenne à tous points de vue. La deuxième est la reproduction à l’identique de l’espace rural avec ses solidarités.

La ville cause la perdition des nombreux Africains qui n’y trouvent pas ce qu’ils avaient abandonné : la campagne. Et c’est en ville qu’on trouve le plus grand nombre de « sans-activités ».

La ville symbolise la marque européenne en Afrique. Au lieu de créer des richesses, elle appauvrit. L’Africain dans son être s’y désintègre, car il est trop éloigné de son mode de vie le plus courant. C’est la caractéristique de toutes les importations jamais assimilées et surtout jamais revisitées culturellement comme les modèles politiques. Brazzaville est un cas parmi tant d’autres. En effet, sur tous les plans, Brazzaville remplit tous les critères d’une ville pauvre. A cause premièrement, d’une population majoritairement jeune (40 % ont moins de 20ans) et deuxièmement, parce que la moitié des personnes en âge de travailler, survivent grâce aux petits boulots ou commerces d’opportunité, ce que d’aucuns appellent le secteur informel. Troisièmement, en raison d’une explosion urbaine sans aménagement préalable et qui n’est pas près de s’interrompre, car la superficie d’une ville triple lorsque sa population double.

 

1 Fanon F.

 

2 Ngoïe-Ngalla D. (3)

 

3 Pourtier R.

 

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22 février 2011 2 22 /02 /février /2011 17:21

Photob 001L'âme soeur  appelée encore alter égo est une partie de vous-même, votre composante masculine ou votre composante féminine. C'est votre moitié. Votre âme complémentaire.

Pour faire simple, l'Homme à l'origine fut un tout, composé de ses deux polarités: féminité et masculinité. Cette conception proche de la philosophie indienne nous la retrouvons chez le peuple Bantou.

 

Mais, cet Homme se désagrège avant sa venue sur Terre. Il cesse d'être un Tout pour se scinder en deux corps dont chacun se définit dans sa polarité unique et dans sa spécificité: un corps homme et un corps femme. 

Ces deux êtres sont dès lors noyés dans le chaos que nous apèlerons l'univers. Pour être heureux, les deux âmes doivent se reconnaître afin de se reconstituer dans un Tout originel.  La littérature biblique nous enseigne que Dieu a vu que l'homme était seul et malheureux. De ce fait, il entreprit de lui créer une partie de lui même afin qu'il devienne complet, unifié, total et heureux.

Il s'agit de comprendre que dans le dessein de la nature créatrice, l'Homme ne se réalise qu' en s'associant  à  son âme soeur.

Mais, la question centrale à laquelle il faut répondre, qui est notre âme soeur ? Et  comment la reconnaître ?

 

 Pour mieux comprendre ceci, partons d'une expérience toute simple. Couper cinq oranges, chacune en deux morceaux . Placer les dix morceaux obtenus sur une surface au hasard. Enfin, reconstituer chaque orange en repérant les deux morceaux initiaux. C'est à peu près de cette façon aussi que les âmes soeurs se retrouvent.  orangess.jpg

 

Toutefois, pour aider et faciliter la rencontre entre ces deux polarités, la nature a pourvu chaque être  de ce que l'on nomme une étoile. Et comme l'étoile brille, les lumières émises pas ses deux étoiles faites pour se rencontrer deviennent un élément d'identification.

Chaque personne est donc sensée être pourvu d'une étoile. Dans la littérature chrétienne, on nous raconte que l'étoile de Jésus  fut aperçue jusqu'en Orient. Elle a attiré les trois mages. Cette lumière fut tellement irrésistible que les mages l'ont suivie jusqu'au berceau du petit Jésus.

 

Chaque nouveau-né émet une lumière dont l'intensité varie d'un enfant à un autre selon sa mission sur Terre. Dans tous les cas, les femmes brillent plus que les hommes ceci afin d'être facilement repérables.

 

Dans la tradition africaine, chez les bantous, les parents cachaient  le nouveau-né durant trois jours avant de le présenter aux membres du clan. Dans la tradition juive, l'enfant n'est visitable qu'au bout du septième jour, c'est-à-dire après qu'il ait été consacré à Dieu par le prêtre.

Dans ce cas précis, quel est le rôle du prêtre ?

La fonction essentielle du prêtre dans ce cas là est de prier pour l'enfant, c'est à dire, protéger l'étoile du nouveau-né car dans son étoile on peut y lire toute les grandes phase de la vie de cet enfant : son destin. 

 

Pourquoi doit -on  protéger systématiquement cette étoile ?  Certaines personnes de votre entourage proche ou éloigné, par leur intelligence spirituelle, arrivent à décoder les informations contenues dans chaque étoile.  Il s'en suit deux probabilités:

- soit la personne est de bonne foi, elle prie pour que le destin de l'enfant se réalise selon la propre volonté de la nature que certains assimilent à Dieu ou  inversement.

-soit, la personne est de mauvaise foi, elle s'attaque à l'enfant. Et si celui-ci n'est pas protégé, les magiciens, les marabouts, les sorciers et autres individus de la même espèce arrachent et volent l'étoile, la bonne étoile du nouveau- né. Il faut le dire, ils  ont reçu du diable, leur maître, la mission de dérober les bonnes étoiles des enfants de Dieu.

 

La conséquence ?

Une fois ce vol commis, le nouveau né se retrouve dépourvu de son destin. Et comme la nature a horreur du vide, cet enfant à la place de sa bonne étoile va recevoir en échange une mauvaise étoile du diable. Ainsi, une fille préalablement destinée à un mariage princier va basculer dans une vie de débauche et de prostitution.

C'est tout son destin qui est remis en cause. Les joies qu'elle aurait du connaître deviennent des malheurs. Les rires se changent en tristesse. Sa vie est désormais assimilable à une suite d'évènements malheureux. Des idées suicidaires remplacent le goût de vivre.

 

L'être perdu mène une vie qui ne lui ressemble pas. Il devient donc impossible pour la personne qui se trouve dans cette condition de reconnaître l'autre moitié d'elle même, son âme soeur. Faute de retrouver son âme soeur, la personne va ou peut  tout de même, si son nouveau destin ne lui condamne pas au célibat, connaître la vie conjugale, j'allais écrire, les vies conjugales, mais sans la joie du mariage. Elle peut connaître le mariage, mais sans le bonheur du mariage. On peut avoir des enfants, sans le bonheur d'avoir des enfants. Je ne voudrais pas parler de la vie professionnelle; car, je ne situe mes propos que dans le cadre de la vie à deux.

 

L'incapacité de retrouver ou de reconnaître l'âme soeur prédispose, sans aucun doute, aux ruptures conjugales dans la mesure où on ne peut pas vivre longtemps avec une personne qui n'est pas faite pour vous (dans le sens du destin). Et si par hasard, une telle union venait à durer, elle ne peut être que mécanique et mécanisée. Il n'est pas rare d'entendre dans ces couples, les époux dirent: "on fait avec" avec dépit.  Dans ces couples, le naturel à laissé place à la mécanique. Le coeur n'y est pas. Seul le hasard dirige les choses. On brave le temps en comptant des années passées ensemble et on en retire un motif de satisfaction comme si chaque nouvelle année est une épreuve de plus. 

Dans la plupart des cas, les sujets connaissent des déboires.  Ceci est valable tant pour l'homme à qui on a volé son destin que pour la femme qui pourtant a sa bonne étoile en place (ou inversement ). Mais, la personne devient incapable de reconnaître son âme soeur; car  elle ( son âme soeur) a été détournée et falsifiée. Ce qui rend toute reconnaissance impossible. On se retrouve devant deux cas de figure:

- Une personne qui souffre d'amour parce que victime des gens de mauvaise foi qui ont désorienté son destin.

- Une autre qui souffre d'amour  parce qu'elle ne reconnaît pas ou plus son âme soeur qui a eu la malchance de tomber entre les mains des adeptes du diable.

Pour l'un comme pour l'autre, il n' y a pas de bonheur possible ( je parle du bonheur que procure l'amour).

 

Voici les trois cas possibles que l'on rencontre:

  1- Les plus courants, c'est les divorcés ou ceux qui vont divorcer. Chacun, homme et femme,  a été victime d'une usurpation de son destin. Les deux perdus pour n'avoir pas eu la force d'aller à la reconquête de leur destin ( souvent par ignorance) sont condamnés à ne jamais goûter le bonheur que procure l'amour. Les gens périssent par manque de connaissance, dit Jésus dans la Bible hébraïque. Il n'est pas étonnant que l'on est de plus en plus de divorcés de nos jours.  C'est aussi de ces unions que naissent les enfants névrosés.

 

2- Ceux qui résistent malgré la douleur, mais leur  finalité est tristement connue: c'est le divorce, même s'il tarde à venir. On trouve dans cette catégorie, une personne qui a son destin initial. Sa bonne étoile  a bien été préservée. Malheureusement elle est en couple avec une âme perdue, un destin volé, une étoile effacée. Souvent, un des partenaires a conscience que l'autre n'est pas la personne de sa vie. Cela se sent par des divers signes que dégage cet homme ou cette femme. Il y a dans ces couples des émanations incompatibles qui pourrissent la vie.

 

3- Les plus rares. Il s'agit des personnes faite l'une pour l'autre. Des destins rencontrés. Les âmes soeurs en présence. Ceux qui vivent le bonheur que procure l'amour.

Pour ces personnes il y a deux possibilités. 

- soit, leurs étoiles ont ont été protégées depuis leur naissances. Elles se sont rencontrées et se sont reconnues peut être par le jeu du coup de foudre (le plus souvent) et ne se sont plus jamais quittées.

- soit, l'un ou les deux à la fois étaient victimes du vol d'étoile et par un effort de reconquête de leur destin, elles sont restaurées. Elles sont rentrées en possession de leurs destins initiaux: c'est la restauration. Ce qui est assimilable à la reconstruction de la muraille de Jérusalem. Cette démarche est individuelle.

Au bout du compte,  l'être libéré peut crier : Dieu donnes moi mon homme pas celui d'une autre ou Dieu donnes moi ma femme, pas celle d'un autre.  Et comme son étoile brille de nouveau, cette lumière servira de guide, comme un GPS de navigation, pour conduire la personne vers son amour. Et, ils ne se quitteront plus. romeo-juliette.jpg

 

En Chine, une femme âgée de 22 ans avait quatre prétendants. Devant l'embarras du choix, elle pris une photo de chacun d'eux. Les plaça devant son autel. Elle priait pour que la photo de celui qui sera son mari reste en place pendant que les autres tomberont sans  l'aide du vent. Au bout de trois jours, trois photos tombèrent, soit une par jour. Elle décida, de dire oui au quatrième homme. Le 14 février 2011, ce couple a fêté sa cinquantième année de mariage. Hasard ou destin ?

 

En Afriquedu Sud, une femme avait la réputation de consommer les hommes comme des pains. Conseillée par son seizième époux, elle partie se purifier dans une église locale qui offrait ce service. Par ce moyen, son destin fut restauré. On lui indiqua que son âme soeur était le septième homme de sa vie. Tant qu'elle était aveuglée, elle ne pouvait pas s'en rendre compte. En toute humilité, elle demanda pardon à ce monsieur qui ne s'était jamais remarié. 13 ans après leur première séparation, ils fondèrent un foyer et vécurent heureux d'après leur témoignage. Hasard ou destin ?

 

 

En France, une femme partie consulter une prophétesse d'une église kibanguiste. Elle fut malheureuse d'apprendre que son étoile ne brille pas. Par conséquent, son âme soeur ne peut nullement la reconnaître. Par ailleurs, son homme est marié mais très malheureux dans sa vie conjugale. A elle de faire briller son étoile pour que son âme soeur l'identifie et vienne vers elle. Il faut dire que la dame a 49 ans et n'a jamais connu d'homme dans sa vie, elle n'a jamais été abordé par un homme de sa jeunesse à son âge actuel. Elle a toujours accusé Dieu d' être injuste envers elle alors que Dieu était étranger dans son histoire. Le diable l'avait détourné du bonheur d'être épouse et mère.  Après avoir suivie le traitement, elle est aujourd'hui mariée. Hasard ou destin ?

 

Hasard ou destin ?

Nous ne sommes pas nés du hasard. Notre vie doit avoir un sens. Nous avons  une mission sur Terre chacun à son niveau. Pour ce fait, examinons tous les signes qui nous entourent. Examinons chaque rencontre et chaque situation. Enfin, posons nous les questions: ma vie actuelle est-elle celle qui m' était destinée  ?  Suis- je victime d'une usurpation de destin ? Ai- je le mari ou la femme que je mérite ?

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5 janvier 2011 3 05 /01 /janvier /2011 20:33

LA DEMOCRATIE ET L'INFORMATION

 

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Dans les démocraties, s'informer et informer, s'exprimer, dire ce que l'on pense, écrire et publier ce que l'on veut  est un droit fondamental garanti par les constitutions et la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme et du Citoyen. 

 

En effet, pour mieux informer les citoyens, les journalistes doivent être libres, ne craindre aucune menace du Prince et des siens. Cet état de fait est une condition sine quanone pour l'éclosion du pluralisme des médias.

 

Le pluralisme des médias est indispensable pour les citoyens qui aspirent à l'exercice du jugement critique et à l'esprit d'analyse. Il contribue à l'essor des citoyens responsables et éclairés. La démocratie a donc besoin de la libre circulation de l'information pour se consolider. De la même façon, l'information a besoin de la démocratie pour  circuler sans entrave. Par conséquent, étouffer  cette dernière, c'est  tuer la démocratie. Renverser la démocratie, c'est ballonner les médias. Ce n'est pas un hasard si les dictateurs s'en prennent souvent aux journalistes étrangers avant de commettre des actes affreux. Nous citerons le cas de l'Iran, la Chine, la Corée du Nord, la Côte-d'Ivoire etc.

 

LE PLURALISME DES MEDIAS ET LA MARCHANDISATION

 

Qui dit pluralisme des médias, dit pluralisme des commentaires, mais aussi une concurrence parfois très accentuée pour vendre son journal par exemple. Ainsi, certains pour mieux vendre ou pour faire de l'audience recherchent des scoops, manipulent l'information, désinforment et diffament. L'information est réduite au stade d'une marchandise susceptible de rapporter un profit. Cette course vers la marchandisation de l'information se fait au détriment de la déontologie du métier du journalisme. Dans ce cas, loin d'informer, le journaliste devient un marchand méprisant de toute les règles de la bienséance.

 

LES SANCTIONS ET LES RISQUES DU METIER

 

Heureusement dans des pays sérieux tous ces délits sont sanctionnés par des lois. Ces journalistes de faible qualité s'exposent à des fortes amendes  et à l'emprisonnement. De tels risques ne valent la peine que pour leurs auteurs.

 

Toutefois, il y a d'autres journalistes qui bravent la terreur,  l'horreur et la censure au prix de leur vie. Au nom de l'information, la vraie, celle qui dit la vérité, certains journalistes sont pris en otage, d'autres assassinés ou exécutés par des Princes qui militent pour agir dans l'ombre, ceux-là qui souhaiteraient dissimuler leurs faits et gestes. 

 

Ils fabriquent dans leurs laboratoires  le type de journaliste très docile qui n'informent les citoyens qu'avec l'accord du Prince. L'information à publier est celle validée par lui. La vérité est celle qui plaît avant tout au Prince.

 

Dans des conditions pareilles faire du vrai journalisme devient un acte militant et les journalistes, des combattants pour la vérité et le développement.

 

Dans un continent tel que l'Afrique où le mot développement reste à définir, les médias, quel que soit le sens que l'on donne à ce mot, ont des consciences à éclairer. Rappelons que la Révolution française n'a été rendue possible que grâce aux idées véhiculées par la "presse sous le manteau". Nous pouvons aussi parler ici de la Révolution américaine. Nous voyons l'immense tâche que devront occuper tous nos écrits, dans leurs multiples formes, dans toutes les luttes contre les pauvretés qui sévissent en Afrique.  

 

 

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22 octobre 2010 5 22 /10 /octobre /2010 13:10

Photob 001Comment expliquer aux autres que l'on souffre ?

Il y a ce que l'on peut exprimer, ce qui paraît physique, ce que les autres voient ou peuvent voir selon les traces que l'on laisse ou qui nous trahissent.

 

Il y a d'autres souffrances internes, tout ce que l'on a du mal à nommer. Toutes ces souffrances parfois liées aux névroses ou aux dépressions. Ces souffrances liées à soi, à son image que l'on aime pas, à sa vie que l'on déteste, à son avenir sans espérance. Toutes ces souffrances liées à tous les rêves d'enfance ratés. Celles liées  à la peur, peur de vivre, peur de maigrir, peur de grossir, peur d'échouer, peur de se marier, peur de divorcer...peur du Monde, peur des autres, peur de soi-même.

 

Des souffrances liées à l'incapacité de s'adapter, de s'accepter. Celles qui poussent à nous enfermer, à l'isolement, à l'éloignement, à la prison. Celles qui poussent à se faire du mal à   soi même par automutilation ou par suicide ou tentative de suicide. Toutes ces souffrances qui nous décourage de vivre. Ces souffrances qui nous rendent malade, complètement malade.   

Souffrances  qui nous rendent triste quand les autres dansent, rigolent et chantent. Celles qui nous font pleurer et nous rendent capables de rien, celles qui nous condamnent dans notre tête et notre coeur. Celles qui nous privent de la paix, de la joie, du bonheur  et de l'envie d'aimer. Le coeur, jamais en liesse , et un visage toujours malheureux. 

Ces souffrances liées aux complexes   par la prestance qui grippe l'apparence. On se méprise et on se trouve indigne. On s'auto détruit peu à peu. On se cache. On ne croit plus à rien. On désespère. On est fatigué et chargé. On se sent lourd. On bascule dans la jalousie, la convoitise. On se fait du mal et on fait du mal. Le coeur ne succombe plus aux charmes. On ne se félicite plus. On garde rancune. La souffrance devient une longue maladie.

 

rose-1920.jpgToi qui vis aimes la vie. Fuies les souffrances. Retires toi devant des pensées négatives. Les pensées tortueuses font souffrir. Surveilles ton coeur. Sois dans l'allégresse. Regardes le soleil, laisses toi envahir  par ses rayons.  Échappes à la solitude et à l'isolement. Parles aux autres. Faits le premier pas. Arrêtes de murmurer.  Épargnes à ton coeur les déchéances, tout ce qui donne la mort à l'âme. Ne cherches pas la souffrance par les égarement de ta vie. N'attires pas la ruine par la tristesse. Ne prends pas plaisir à la souffrance. N'appelles pas la mort du geste et de la voix. Ne la prends pas pour amie. N'appartiens pas à la douleur. Nous sommes nés d'un hasard, après quoi nous serons comme si nous n'avions pas existé. Que ta force soit dans ce que tu es et non dans ce que tu as.

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