19 décembre 2013
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1. Les systèmes agricoles et l'environnement
a. Les agrosystèmes traditionnels
Dans les pays du Sud, pour faire face à la croissance démographique, la jachère a été abandonnée et la déforestation généralisée. Les sols sont maintenant épuisés et il faut avoir recours aux engrais et à une consommation d'eau toujours plus importante.
Ces systèmes traditionnels dans les pays du Sud ont rompu leurs équilibres, car en Afrique comme en Amérique latine ou en Asie, la nature était ménagée avant l'intensification des cultures et leur diversification.
En Afrique, les jachères laissaient les sols se reconstituer et les terrasses en Asie et même en Amérique latine évitaient l'érosion. Ce n'est plus le cas maintenant.
Les pays du Sud ne sont pas les seuls dans les agricultures traditionnelles à avoir négligé l'environnement : l'usage croissant de pesticides et d'engrais provoque des pollutions qui gagnent les mers. La France en est un bon exemple car ses littoraux atlantiques sont envahis par les algues vertes. Elles sont le résultat du déversement en mer des nitrates transportés dans les rivières par le ruissellement.
Ces systèmes traditionnels dans les pays du Sud ont rompu leurs équilibres, car en Afrique comme en Amérique latine ou en Asie, la nature était ménagée avant l'intensification des cultures et leur diversification.
En Afrique, les jachères laissaient les sols se reconstituer et les terrasses en Asie et même en Amérique latine évitaient l'érosion. Ce n'est plus le cas maintenant.
Les pays du Sud ne sont pas les seuls dans les agricultures traditionnelles à avoir négligé l'environnement : l'usage croissant de pesticides et d'engrais provoque des pollutions qui gagnent les mers. La France en est un bon exemple car ses littoraux atlantiques sont envahis par les algues vertes. Elles sont le résultat du déversement en mer des nitrates transportés dans les rivières par le ruissellement.
b. Les systèmes productivistes
Ces systèmes sont surtout répandus dans les pays du Nord, mais on en trouve dans les pays en voie de développement. Ils sont très agressifs vis-à-vis de l'environnement. L'usage intensif des produits chimiques est dangereux mais en plus, les techniques agricoles des systèmes productivistes ont des effets pervers sur la nature : si on prend par exemple les barrages, indispensables pour répondre aux besoins en eau des paysans, ils entraînent, en aval, la baisse du niveau des nappes phréatiques et la désertification plus ou moins réversible des sols en Europe comme aux Etats-Unis.
Le barrage d'Assouan dont on espérait de grands bienfaits, a permis l'extension des terres agricoles mais l'absence de contrôle des quantités d'eau utilisées entraîne des phénomènes de salinisation.
Les labours suivant les courbes de niveau pour faciliter le travail agricole ont également, dans les pays du Nord, et surtout aux Etats-Unis, entraîné la perte presque définitive de terres agricoles en l'absence d'entretien régulier. Ce phénomène, dans les années 1930, a été appelé la dust bowl. Les sols n'étaient pas protégés de l'érosion par la végétation.
Les paysages ruraux, enfin, ont été modifiés dans le sens de l'uniformisation. Que ce soit pour les Américains ou les Européens, l'environnement a changé, car il a fallu, pour cause de surproduction, réduire les surfaces cultivées. De plus, les efforts pour valoriser les terres de montagne ou les terres des hautes latitudes en Europe du Nord ont été annulés. Ces terres marginales trop coûteuses à entretenir, sont retournées à l'état de friches.
Le barrage d'Assouan dont on espérait de grands bienfaits, a permis l'extension des terres agricoles mais l'absence de contrôle des quantités d'eau utilisées entraîne des phénomènes de salinisation.
Les labours suivant les courbes de niveau pour faciliter le travail agricole ont également, dans les pays du Nord, et surtout aux Etats-Unis, entraîné la perte presque définitive de terres agricoles en l'absence d'entretien régulier. Ce phénomène, dans les années 1930, a été appelé la dust bowl. Les sols n'étaient pas protégés de l'érosion par la végétation.
Les paysages ruraux, enfin, ont été modifiés dans le sens de l'uniformisation. Que ce soit pour les Américains ou les Européens, l'environnement a changé, car il a fallu, pour cause de surproduction, réduire les surfaces cultivées. De plus, les efforts pour valoriser les terres de montagne ou les terres des hautes latitudes en Europe du Nord ont été annulés. Ces terres marginales trop coûteuses à entretenir, sont retournées à l'état de friches.
2. Les OGM et l'environnement
a. Définition
Les OGM sont des plantes dont le patrimoine génétique a été modifié par l'insertion d'un ou plusieurs gènes provenant d'un autre organisme vivant. Ces plantes, et bientôt les animaux transgéniques, doivent résister aux maladies et s'adapter aux contraintes des milieux en offrant des rendements élevés. Le maïs transgénique est l'OGM le plus célèbre. 80 % des essais d'OGM ont été faits aux Etats-Unis.
b. Les OGM, un enjeu pour la planète
Les Etats-Unis, depuis 1994, ont commercialisé la tomate transgénique « Mac Gregor ». En 1997, 34 plantes transgéniques étaient autorisées à la vente dans le monde entier dont du coton, des endives, des pommes de terre, du tabac, du soja, etc. et commercialisées par des multinationales. Les scientifiques n'assurent pas qu'une catastrophe provoquée par une pollution génétique soit impossible à long terme. Les gènes de résistance aux herbicides et aux virus introduits dans certaines variétés risquent de passer d'une espèce à l'autre et d'envahir les champs.
Ces aliments du futur sont entre les mains des pays riches qui ont la maîtrise de ces innovations et détiennent les moyens de les diffuser partout, sur tous les champs de la planète.
Ces aliments du futur sont entre les mains des pays riches qui ont la maîtrise de ces innovations et détiennent les moyens de les diffuser partout, sur tous les champs de la planète.
L'essentiel
Les systèmes agricoles des pays développés ou des pays en développement ne sont pas toujours soucieux de l'environnement. Ce dernier paie le prix fort de l'augmentation des productions sur toute la planète. Les différents types de systèmes agricoles ont donc des conséquences parfois néfastes pour la nature.
Les manipulations génétiques dans les années 1960 (OGM) constituent de nouvelles menaces pour l'environnement.