Il se trouve que les hommes se plaignent sans cesse de la qualité de la vie qu'ils subissent sans possibilité de l'influencer et de la modifier.
Ainsi, certains, se réfugient dans un monde imaginé où la vie est presqu' immobilisée. On se réveille tôt et on se couche tard parfois victime de toutes les peines du Monde.
On croit alors, que demain sera meilleur qu'aujourd'hui; ainsi de suite; sans changement réel sinon qu'une suite de frustrations.
D'autres, sont obligés de constater avec force que leur vie est passée et n'attendent plus que la mort sous une forme de résignation. On baisse le moral et en attend Dieu ou les dieux. Dans l'un ou dans l'autre cas, la vie en question nous échappe.
A vrai dire, la vie n'est ni derrière, ni devant nous. Elle passe d'après les mots de Simone de Beauvoir. On ne râte pas sa vie, comme, aussi, on ne gagne pas sa vie. Nous sommes juste en vie, dans la vie qui passe pour nous effacer.